Un Romans Ordinaire 2

Un Romans Ordinaire (2)

Centre Romans-Ferrari & Académie de Cuivres en Dombes

 

Le lundi 28 mars 2011, Marc Feuillet, comédien et Charlie Rabuel, musicien, donnaient lecture d’Un Romans Ordinaire, premier livre publié dans le cadre de la saison culturelle "Le Beau Romans" du Centre Romans Ferrari, avec ces premiers mots : « Tout a commencé avec ce passant de Miribel. Il était aux abords du Centre avec en lui cette pudeur qui empêche de regarder les lieux gênants. (…) Toujours est-il qu’en s’approchant de lui, une idée était en train de naître, une évidence, futur fil rouge de ce projet. Romans Ferrari était, pour lui, un hôpital pour enfants aux murs souillés par la douleur, par les soins, par la rééducation, par le handicap. Nous lui avons donc dit qu’il y avait au-delà de l’enceinte grise une richesse insoupçonnée que seule la jeunesse est capable d’offrir. Je sais que depuis, sa vision a changé. C’est ce que nous avons voulu, à plus grande échelle. Briser le cliché de l’hôpital silencieux. Karima Oufkih a été notre sésame, la jeune gardienne des lieux qui nous a montré ce qui se cachait au détour d’un couloir... »

Au-delà de l’itinéraire singulier de Karima, nous avons reçu sa vision du Centre Romans Ferrari, sa voix. Alors, parce qu’il faut toujours creuser pour comprendre mieux, il fallait Un Romans Ordinaire 2. Et comme une voix, c’est bien mais 74 voix, c’est encore mieux, tout le personnel du centre aura eu son mot à dire. Des mots affirmés, murmurés ou même des demi-mots ; ils ont été pris sur le vif, écoutés et écrits pour que l’on entende sur papier la voix des autres. Du service d’entretien aux éducateurs, laissons de côté les termes technico- sociaux pour enfermer entre les pages de ce Romans Ordinaire 2 la vie du centre vue par ceux qui le portent à bout de bras. Car Romans- Ferrari, ce n’est finalement pas que les patients. Toutes les voix ont leur place et si elles se croisent sans se rejoindre, c’est qu’il y a bien plus à dire sur Romans-Ferrari que nous ne le pensons. Là réside le défi de ce livre : trouver la quintessence du centre et en tracer un souvenir fidèle à ceux qui y déambulent en dressant l’histoire de Romans-Ferrari pour tous ceux qui, comme ce passant de Miribel du Tome 1, n’ont pas idée de ce qui se passe derrière. 

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